Burundi : Le malheur des enfants s’accentue.

En province Ngozi au nord du Burundi, un couple de la commune Kiremba, a tué son enfant et est allé l’enterrer dans la commune voisine de Gashikanwa de la même province. A l’Est du pays, dans la province Cankuzo, c’est un enfant de 12 ans porté disparu. Les défenseurs des droits de l’homme tirent la sonnette d’alarme.

Les informations fournies par des sources sur place indiquent que Muntu Christian 30 ans, et son épouse Munezero Espérance âgée de 25 ans, seraient à l’origine du meurtre de leur enfant Ikezwe Anne Orentia d’une année six mois. « Ce qui pousse les uns et les autres à penser à la responsabilité des parents, c’est qu’ils n’ont rien dit aux voisins, et que ce sont eux qui sont allés montrer où l’enfant a été enterré ».

Presque deux mois sans voir l’enfant, les voisins ont eu des inquiétudes. Depuis le 01 avril au 6 juin de l’année en cours, personne ne savait où se trouverait l’enfant. C’est ce 06 juin, que les administratifs à la base se sont rendus sur la colline Ruvumu, commune Kiremba en province Ngozi, où habite le couple pour s’enquérir de la situation.

Selon toujours nos sources, le mari et sa dame n’ont pas tergiversé.
« Ils ont conduit l’équipe à la colline Sigi de la commune Gashikanwa, voisine de Kiremba, dans la même province de Ngozi. C’est là qu’ils ont découvert la tombe de l’enfant, Ikezwe Anne Orentia. Même si le couple a montré où était enterré l’enfant, il n’a pas révélé les mobiles de l’assassinat. Ils sont actuellement incarcérés » indiquent encore nos sources.

A Cankuzo, c’est une disparition

Sur la colline Nyabisindu, commune et province Cankuzo, un garçon de 12 ans est porté disparu depuis deux semaines. Il avait été envoyé par ses parents faire moudre le maïs aux meuniers de Nyabisindu. Depuis ce jour, les parents n’ont aucune nouvelle de leur enfant.

Des sources sur place, font savoir que quand l’enfant est arrivé aux meuniers, ces derniers lui ont donné dix mille francs burundais, pour aller leur chercher du maïs à l’endroit communément appelé « Kurya Muyinga » . Depuis, il est introuvable. Le parent de l’enfant demande aux autorités de commencer les enquêtes par ces meuniers.

Les défenseurs des droits de l’homme, reconnaissent qu’actuellement les enfants subissent des atrocités. « S’ils ne sont pas tués, ils sont violentés » informent les défenseurs.