Depuis lundi 30 août dernier, les réfugiés burundais du camp de Lusenda en République Démocratique du Congo n’ont pas de l’eau potable. Des inconnus ont détruit les points d’eau qui alimentaient le camp. Ils craignent des maladies des mains sales si rien n’est fait dans l’immédiat.

Tout commence le lundi 30 août de cette année, quand des individus mal intentionnés ont détruit tous les points d’eau qui alimentaient le camp. « Les inquiétudes sont nombreuses. Nou sollicitons une intervention rapide car notre vie est en danger » implore un réfugié

« Moi je faisais le travail de restaurant. Depuis la carence de l’eau, je n’ai plus de clients. Ils savent que l’eau que nous utilisons est l’eau de la rivière Lusenda, une eau impropre ». Indique une femme qui obtenait quoi nourrir sa famille grâce à l’argent qu’elle obtenait dans le commerce de la nourriture.

Cette femme fait savoir qu’elle n’a plus de clients car l’eau qu’elle utilise pour cuire a une odeur nauséabonde. « Mes clients sont tous partis. Ils ne viennent plus. Ils ne peuvent plus manger ce que nous préparons parce qu’ils savent que l’eau que nous utilisons pue » s’indigne la maman.

« Nous nous attendons au pire. Nous nous attendons aux maladies. Cette eau de la rivière Lusenda n’est pas accessible à tout le monde. Il y en a qui habitent loin et qui ont du mal à se déplacer » indique un autre réfugié. Selon lui, l’hygiène corporel est aussi un autre défi, car « il y en a qui peuvent passer toute une semaine sans se laver le corps ».

Ces réfugiés demandent une intervention rapide car disent-ils, l’eau c’est la vie. Sans eau, rien ne peut se faire. « L’eau c’est la base de tout. Sans eau toutes les activités sont paralysées. Nous demandons que les autorités locales et celles du HCR, prennent l’eau comme une priorité », sollicitent-ils