Droits de l’homme : La lutte contre la violence basée sur le genre, un combat tous azimuts.

Pendant la période des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, les défenseurs des droits humains travaillent en synergie pour mener ensemble le combat. C’est le cas du Collectif des Avocats pour la Défense des Victimes des crimes de droit International commis au Burundi CAVIB en sigle et le Mouvement de femmes et de filles pour la paix et la sécurité. Ces organisations travaillent ensemble pendant cette période et organisent des séminaires de sensibilisation à l’endroit des influenceurs de la société comme les médias et la société civile sur essentiellement les textes de lois et le plaidoyer.

Les bénéficiaires de la formation s’en réjouissent. Floriane Irangabiye est une femme journaliste à la radio Igicaniro. Elle a participé à l’atelier de deux jours. Elle avoue qu’il y a des femmes qui ne connaissent pas l’existence de lois qui les protègent. « On se retrouve avec des femmes qui ne savent pas qu’il y a des textes de lois qui les protègent. Et pour moi en tant que journaliste c’est une bonne chose pour connaître plus, en rapport avec des violences faites aux femmes et les lois qui viennent protéger les victimes et qui donnent justice aux personnes agressées sexuellement ou physiquement » parle-t-elle avec énergie.

Selon Madame Floriane, « Le futur est prometteur avec des organisations qui n’ont pas peur d’agir malgré la crise qu’a traversée le Burundi, c’est vraiment important. C’est une promesse pour demain » . Elle déplore le fait qu’il ya des femmes qui sont abusées au travail, d’autres réduites à zéro parce qu’elles sont des femmes même si elles occupent de hautes fonctions. « Depuis que les femmes ont la chance d’aller à l’école comme les garçons, et qu’elles ont prouvé qu’elles sont capables de bien des choses et qu’elles peuvent occuper de hautes responsabilités, elles devraient se sentir à l’aise là où elles sont » indique-t-elle

Le pari n’est pas encore gagné, mais un pas a été franchi

Me Gustave Niyonzima, Président du CAVIB, est l’un des organisateurs de l’atelier. Dans une interview accordée aux journalistes, il affirme que le pari n’est pas encore gagné, mais qu’un pas a été franchi. « La loi du 22 septembre 2016, portant prévention et lutte contre les violences basées sur le genre a été entériné et promulguée par le Président de la République. Cela montre qu’il y a des avancées significatives inhérentes à la lutte contre les violences basées sur le genre » rassure le Président du CAVIB

Cet activiste de la société civile reconnaît qu’il y a encore des obstacles à la réalisation de leur mission. C’est notamment la non-indépendance de la magistrature et les crimes qui ne sont pas punis pour des raisons diverses. « Néanmoins, il y a des lacunes. Parce que l’esprit ne prime pas sur la lettre. Les textes sont là mais il ne reste que la mise en application, il ne reste que l’aspect pragmatique de pouvoir mettre en vigueur des lois qui ont été promulguées » informe Gustave Niyonzima.

Parmi les obstacles, Niyonzima évoque la non indépendance de la magistrature. « On voit qu’il y a une certaine immixtion patente de certaines autorités du pouvoir exécutif dans le système judiciaire. Cela bloque la bonne administration de la justice. Comme on le dit : quand la politique entre dans le prétoire, la justice passe par la fenêtre »

Me Gustave Niyonzima, Président du CAVIB, est l’un des organisateurs de l’atelier. Dans une interview accordée aux journalistes, il affirme que le pari n’est pas encore gagné, mais qu’un pas a été franchi. « La loi du 22 septembre 2016, portant prévention et lutte contre les violences basées sur le genre a été entériné et promulguée par le Président de la République. Cela montre qu’il y a des avancées significatives inhérentes à la lutte contre les violences basées sur le genre » rassure le Président du CAVIB

Cet activiste de la société civile reconnaît qu’il y a encore des obstacles à la réalisation de leur mission. C’est notamment la non-indépendance de la magistrature et les crimes qui ne sont pas punis pour des raisons diverses. « Néanmoins, il y a des lacunes. Parce que l’esprit ne prime pas sur la lettre. Les textes sont là mais il ne reste que la mise en application, il ne reste que l’aspect pragmatique de pouvoir mettre en vigueur des lois qui ont été promulguées » informe Gustave Niyonzima.

Parmi les obstacles, Niyonzima évoque l’indépendance de la magistrature. « On voit qu’il y a une certaine immixtion patente de certaines autorités du pouvoir exécutif dans le système judiciaire. Cela bloque la bonne administration de la justice. Comme on le dit : quand la politique entre dans le prétoire, la justice passe par la fenêtre »