CENI : Quatre candidatures à la présidentielle de mai prochain rejetées.

La commission électorale nationales indépendante CENI a procédé ce mardi à la publication des résultats de l’analyse des candidatures à la présidentielle de mai prochain.

Pierre claver KAZIHISE, président de la commission a bien précisé que " les dossiers ont été soumis à une analyse approfondie principalement sur base de la constitution et du code électoral "
Parmi les candidatures présentées, quatre ont été rejetées. Il s’agit de celle de Jacques BIGIRIMANA du parti FLN, de Domitien NDAYIZEYE qui représentait la coalition KIRA BURUNDI, de Anicet NIYONKURU du parti CDP, ainsi que Valentin KAVAKURE du parti FPN IMBONEZA.

Ces quatre candidatures n’ont pas été acceptées parce qu’elles ne répondaient pas aux exigences de la CENI. "S’il y a un manque quelconque, le dossier n’est pas accepté" a bien précisé Pierre Claver KAZIHISE.
Néanmoins, ils peuvent faire un recours auprès de la cour constitutionnelle selon toujours le président de la CENI " si un dossier de candidature n’est pas accepté, le code électoral prévoit la possibilité de faire un recours auprès de ma cour constitutionnelle dans un délai de deux jours calendrier "

Quatre partis politiques et deux indépendants vont croiser le fer

Au total, 10 candidats avaient déposé leurs dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2020 dont 2 indépendants. Après l’analyse des candidatures par la CENI, seuls six ont eu le ticket de faire la course à l’élection présidentielle prévue le 20 mai 2020. Il s’agit de Évariste NDAYISHIMIYE qui représentera le parti au pouvoir le CNDD-FDD, Agathon RWASA président du CNL (Congrès national pour la liberté), Gaston SINDIMWO actuel premier vice-président candidat du parti UPRONA, Léonce NGENDAKUMANA du parti Sahwanya FRODEBU, ainsi que deux candidats indépendants, Francis ROHERO et Dieudonné NAHIMANA.

Au terme de la séance la CNI a rappelé aux candidats acceptés que "la période de la campagne électorale n’est pas encore arrivée. Elle sera ouverte par un décret présidentiel"
La CNI de conclure : un candidat qui ferait une campagne prématurée, s’exposerait à la rigueur de la loi électorale.

La loi électorale en vigueur est la loi organique no 1/11 du 20 mai 2019 portant modification de la loi no 1/20 du 3 juin 2014 portant code électoral et prévoit en son article 219 a) une peine d’amande de 800 000 FBU à 4 000 000 FBU pour toute propagande électorale en dehors de la durée légale de la campagne électorale.