BURUNDI : UNE LOI ELCTORALE RESTRICTIVE Le parti UPRONA

« Union pour le Progrès Nation » trouve que la loi électorale pour les élections de 2025 ét 2027 ? est une loi qui exclut d’autres parti politique au profit du cndd-fdd, parti au pouvoir. L’annonce a été faite par Olivier Nkurunziza, Président du parti UPRONA. La caution de 100 000 000 de francs burundais exigée pour une candidature à la présidentielle présente un caractère exclusif, mais aussi ne respecte pas le choix des Burundais.

C’était vers la fin du week-end de la semaine du 20 au 26 mai de cette année quand Olivier Nkurunziza, l’actuel Président du parti UPRONA s’exprimait sur les micros de la radio Bonesha fm. Il dit que la loi électorale des prochaines élections de 2025 et 2027 exclut les autres partis politiques au profit du parti au pouvoir le cndd-fdd. Le Président de l’UPRONA s’en prend à la mesure d’augmenter la caution pour les candidats aux différentes postes. « Ils ont pris la caution électorale d’un candidat à la présidentielle à 100 millions de francs burundais.Tenant compte de la pauvreté qui règne actuellement au Burundi, c’est exclure les Burundais à participer dans les élections. Tout cela ne favorise que le parti au pouvoir qui a aujourd’hui tous les avantages » indique Olivier Nkurunziza.

Cet homme politique dit que l’UPRONA avait tout fait pour que cet article soit aboli, mais il n’est arrivé à convaincre le Sénat et l’Assemblée Nationale. Cette loi empêche les autres partis de participer aux prochaines élections. « Nous avons dit que ces cautions sont fantaisistes et qu’on a voulu empêcher les autres partis à participer aux prochaines élections. C’est d’abord ne pas respecter le choix des Burundais. C’est eux qui devraient juger que telle personne n’est pas à la hauteur de cette position. C’est un mépris de la décision des Burundais » a-t-il martelé.

Faisant un comparaison avec les élections de 2020, on remarque que la caution à la présidentielle est passée de 50 millions à 100 millions de francs burundais. Celle des candidats députés et sénateurs, elle était de 500 mille en 2020, pour les prochaines élections, elle sera à 2 millions. Les conseillers collinaires à qui on exigeait pas de caution, verseront une somme de 200 mille francs burundais.