Covvid_19 -Burundi : La mise en quarantaine. Punir ou protéger ?

Plus de 270 burundais qui regagnaient leur patrie en franchissant les frontières Kanyaru et Kobero ont été mis en quarantaine suite au fléau coronavirus. Ils doivent se payer l’hôtel pendant deux semaines.

Ils sont pour la majorité des étudiants et des élèves venus de l’Ouganda et d’autres pays de la région. 80 ont franchi la frontière Kanyaru, passant par le Rwanda, d’autres ont traversé la frontière Kobero du côté de Muyinga via la Tanzanie.
Des sources sur place, indiquent que les conditions d’accueil étaient déplorables et ont passé la nuit sous la belle étoile c’était ce dimanche à lundi.

Des gamins de deux ans, des vieux de plus de cinquante ans, tous pèle et mêle ont dormi dans la route goudronnée à la frontière Kanyaru.
"Nous avons dormi dans la route avec des parents qui avaient des enfants de deux ans" indique un des passagers, qui indique que avoir à manger était une affaire de débrouillage.
Vers ,11heures, heure locale, un camion de la police est venu de Kayanza. "Ils nous ont embarqués nous disant qu’ils vont nous mettre en quarantaine sans nous préciser l’endroit " ajoute la même source.

"Une mise en quarantaine pour protéger ou pour punit" ?

C’est un étudiant qui s’interroge. Cette interrogation est suscitée par le fait que la police leur a dit que c’est eux qui devront payer les hôtels et se prendront en charge pendant les deux semaines de la quarantaine.

Ces gens considèrent que le Burundi est le seul pays à réagir de la sorte car selon eux, d’autres pays parviennent même à mobiliser des avions pour rapatrier leurs citoyens en cas d’une menace évidente.
Ils demandant Aux défenseurs des droits humains de leurs venir en aide car, selon eux "la situation est préoccupante"