BURUNDI : LA DIASPORA RELEVE CERTAINS DEFIS AUXQUELS FAIT FACE LE PAYS
La diaspora burundaise a relevé six défis majeurs qui entravent le développement du pays. Dans un entretien organisé par cette diaspora ce mardi 10 septembre 2024, elle a fait savoir que le manque d’eau et d’électricité, le problème de transport, le réseau internet à faible débit etc., sont comptés parmi les difficultés que connaît le pays.
Au cours d’un entretien tenu le mardi 10 septembre 2024 à Bujumbura, la diaspora burundaise a relevé six défis qui freinent le développement du Burundi. Il s’agit du manque d’eau et d’électricité qui entrave beaucoup de travaux, ou qui fait que ces travaux sont mal faits.
A côté du manque d’eau et d’électricité, la diaspora évoque aussi la pénurie de carburant qui rend le transport difficile. Actuellement, selon ces Burundais vivant dans différents pays étrangers, le transport est devenu un casse-tête. Les transporteurs qui ont la chance d’avoir du carburant spéculent sur les prix. Ils ne respectent pas les arrêts bus et les gares. Souvent, on les voit transporter un grand nombre de passagers dépassant la capacité du véhicule, ce qui met en danger la vie des passagers.
La faible connexion à l’internet devient un troisième problème qui bloque le développement du Burundi. Les internautes qui font leurs recherches sont parfois gênés par le long temps qu’ils passent pour pouvoir se connecter mais sans y parvenir. Selon la diaspora, il faut l’Etat cherche de spécialistes en la matière pour qu’ils aident à trouver de solutions à ce problème.
Le quatrième défi c’est la corruption. La diaspora burundaise déplore que la corruption soit une réalité au Burundi. Un Etat corrompu ne peut pas avancer car les autorités corrompues ne pensent qu’à leurs propres bénéfices, ignorant l’intérêt général de la population.
La lenteur des services de l’Etat est une autre préoccupation de la diaspora. Elle regrette que des services puissent passer des heures, des jours et des mois sans être redus. Cela fatigue les citoyens qui perdent leur temps en attente, ce qui entrave le développement familial.
Enfin mais vraiment en premier lieu, la défaillance de la justice burundaise. Une justice corrompue et partiale est loin d’apporter du bien au gouvernement. Elle l’entache et fait que des investisseurs perdent confiance au pays, et leur contribution au développement est freinée.
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