BUJUMBURA-MAIRIE : LES CITADINS PEINENT A AVOIR DE L’EAU

Les habitants de la capitale économique du Burundi éprouvent d’énormes difficultés à s’approvisionner en eau. Le problème de manque d’eau qui dure des années reste non encore résolu. Malgré les promesses non tenues des autorités, la solution est encore difficile à trouver tant que le manque de devises persiste.

La situation n’est pas aisée comme l’indiquent certains citoyens contactés. Ils affirment passer des jours et des jours à la recherche de cette denrée indispensable à la vie de l’homme mais en vain. Sur les réseaux sociaux, on montre des chaînes de taxis-vélo, sillonner les rues de la capitale économique transportant des bidons vides se dirigeant vers les rivières qui traversent la ville.

S’exprimant sur les ondes de la radio BBC, certains habitants affirment que dans les ménages les moins nantis, le manque d’eau les affecte énormément. N’ayant pas de moyens suffisants pour payer les taxis-vélos qui puissent aller leur chercher de l’eau potable dans les sources ou dans d’autres quartiers qui n’ont pas le même problème, ils préfèrent puiser dans les rivières proches, avec le risque d’attraper des maladies liées au manque d’hygiène.

Des lieux publics menacés par la saleté
Un citoyen qui fréquente le marché de Kamenge lance un cri d’alarme. Parlant à un journaliste de la BBC ce lundi 21 octobre 2024, que personne n’est autorisé à aller faire son grand besoin sans qu’il amène lui-même un flacon d’eau. Il affirme que la situation est alarmante car même si on interdit d’aller faire ses grands besoins, il y en a qui mentent qu’ils vont faire le petit besoin alors que c’est le grand. « Ces gens salissent cet endroit public  » indique-t-il

Les quartiers du nord viennent de passer plus de 5 jours sans eau, suite à une panne survenue entre les quartiers Ngagara et Buyenzi. Cette panne est en train d’être réparée et le problème sera réglé à partir de ce mercredi 23 octobre 2024, comme le promet le directeur général de la REGIDESO, le docteur ingénieur Albert Manigomba.

Même s’il promet résoudre le problème, certains trouvent que la solution sera partielle tant que le manque de devises persiste étant donné que c’est elles qui permettent de remplacer le matériel vétuste. Ainsi, on aura évité les panes répétitives.