BURUNDI:AFFAIRE DE LA JOURNALISTE SANDRA MUHOZA ,DES ACCUSATIONS NON FONDÉES

Comparution de la journaliste Sandra Muhoza ce mardi 12/11/2024 devant le tribunal de grande instance de Mukaza. Le ministère public a requis une peine de 12 ans de prison et une amende d’un million de francs burundais. La défense de Sandra Muhoza rejette en bloc toutes les accusations et exige sa libération.

Le ministère public a demandé une peine de 12 ans et une amende d’un million de francs burundais à l’encontre de la journaliste Sandra Muhoza. C’était lors du procès de ce mardi 12/11/2024 au tribunal de grande instance de Mukaza, dans la Mairie de Bujumbura. Sandra Muhoza est accusée par le ministère public d’atteinte à l’intégrité du territoire national et d’incitation à la haine raciale.

La défense de Sandra Muhoza a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre leur cliente. Dans ses explications, la défense a démontré que sa cliente n’a fait que commenter un message WhatsApp concernant un audio diffusé par un collègue dans un groupe WhatsApp. Elle soutient que toutes les accusations sont infondées et exige la libération immédiate et inconditionnelle de Sandra Muhoza.

Toutefois, la défense de Sandra Muhoza s’est réjouie de la comparution de sa cliente et a précisé qu’ils attendent la décision du tribunal. Le procès a été mis en délibéré, et conformément à la loi, le jugement sera rendu dans les trente jours suivant la mise en délibéré.

Sandra Muhoza a été arrêtée et emprisonnée en avril pour avoir commenté un audio WhatsApp de l’ancien ministre de la défense, feu Firmin Sinzoyiheba, qui appelait la population à participer activement à leur propre sécurité. Lors de son arrestation, elle était accusée d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et d’incitation à la haine ethnique.