TANZANIE-NDUTA : LA PERSECUTION DES REFUGIES BURUNDAIS CONTINUE

Depuis leur arrivée en République unie de Tanzanie, les réfugiés burundais n’ont cessé d’être persécutés par les autorités tanzaniennes. Certains ont été tués, enlevés, emprisonnés sans motifs valables ou alors rapatriés par force. Actuellement, ils sont dispersés dans divers endroits du camp, ce qui laisse les réfugiés penser à une autre forme de harcèlement.
La cheffe de sécurité du camp de Nduta, madame Octavie Rutayega, est pointée du doigt dans des activités visant à malmener les réfugiés burundais dudit camp. Elle avec des jeunes « Basungusungu » ont procédé à déstabiliser les réfugiés en changeant leurs lieux d’habitation sans les préparer à l’avance. Les réfugiés disent que ces endroits sont exigus, ce qui crée une promiscuité. Les zones concernées par ce déplacement, sont les zones 1, 15, 19, 20 et 21.
Les autorités du camp, détruisent les anciennes habitations et certains réfugiés n’ont pas où aller. Exemple, deux enfants de la zone 1, se sont vu détruire la maison familiale en l’absence de leurs parents partis dans les provinces pour chercher du boulot. Les deux enfants dorment actuellement à la belle étoile. Les autorités du camp et le HCR observent seulement sans la moindre réaction. Les réfugiés burundais disent qu’ils sont fatigués et demandent au HCR et aux autorités tanzaniennes de cesser la persécution à laquelle ils sont exposés depuis leur arrivée en Tanzanie en 2015.
Vous saurez que le gouvernement tanzanien a dit aux réfugiés burundais qui sont en Tanzanie, que la date du 31 décembre 2024, sera leur dernier jour sur le sol tanzanien. Celui qui ne se sera pas encore fait enregistrer pour la rapatriement aura des difficultés. Actuellement, les chiffres du HCR montrent que les réfugiés burundais qui sont en Tanzanie sont au nombre de 145 000, alors qu’en 2015, ils étaient 320 000. Depuis 2017, environ 177 000 réfugiés burundais qui étaient dans ce pays ont regagné leur patrie.
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