Des habitants exerçant en mairie de Bujumbura déplorent qu’ils ne profitent pas des impôts et taxes payés. Ils signalent qu’ils sont profités par un poignet de personnes. La PARCEM quant à lui demande une analyse approfondie pour voir si le problème fiscal n’est pas lié à la conjoncture économique actuelle. L’OBR signale des cas des contribuables qui ne facilitent la tache de cet office burundais des recettes.

A l’occasion de la célébration de la journée du contribuable ce mardi 02 décembre 2024, certains habitants exerçant dans la capitale économique Bujumbura disent qu’ils paient toujours des taxes et impôts mais n’en profitent quasiment pas. Celui-ci déplore beaucoup ce phénomène .Un autre contribuable parle de la mauvaise utilisation des impôts et taxes collectes dans la mesure où tous les fonds collectes sont gaspilles par des autorités du pays qui s’achètent des véhicules de luxes qui valent entre 500 et 600 milles franc bu sans toutefois penser aux contribuables qui aujourd’hui croupissent dans une misère inédite ajoute ce contribuable. D’autres arrivent même à signaler que cette hausse de prix sur les marches est en générale causée par la malversation économique des fonds collectes à travers le pays ils rappellent cependant que tous ces fonds collectés proviennent de la force de la population qui est également le contribuable.

Des lacunes ne manquent pas dans la collecte des impôts.

Selon Jean Claude Manirakiza commissaire général de l’OBR, l’office connait des entraves à l’instar du problème lié au manque des devises et celui de la pénurie du carburant qui persiste au Burundi depuis environ trois. Le patron de l’OBR précise qu’il y a certains contribuables qui trafiquent leurs marchandises ainsi qu’un groupe de bandits qui piratent les machines utilisées dans la collecte des taxes et impôts.
Autre défis auquel fait face l OBR est celui des contribuables qui essaient de pirater des machines qui aident à la collecte des impôts sans oublier les déclarants qui facilitent la transaction des importations ainsi que conseillers fiscaux qui facilitent la transaction internes.

La journée du contribuable arrive au moment où le gouvernement enregistre plus de 110 milliards de déficit.

L’ONG locale PARCEM déplore que cette journée du contribuable arrive au moment où le gouvernement enregistre un déficit de 110 milliards de francs burundais. Faustin Ndikumana rappelle trois principes qui sont l’utilité de l’impôt, le civisme fiscal et la transparence. Selon Ndikumana le gouvernement devrait faire une analyse Alors lié à la conjoncture économique a la structure des impôts ou à la mauvaise gestion ou bien à la corruption au niveau de la collecte que Faustin Ndikumana qualifie des défis majeurs qui hantent ce secteur. Cela permettra aux contribuables de profiter aux impôts et taxes payes.

Le ministère des finances promet de faire face à la problématique.

Audace Niyonzima ministre des finances fait savoir que des solutions pour développer le pays doivent être nécessairement prises. De ce fait cette autorité du pays demande à la population de s’atteler aux activités génératrices de revenus ce qui va augmenter les impôts et taxes car selon lui le pays a des potentiels pour un meilleur avenir. Il demande également à l ’OBR d’être vigilant et de prendre toutes les de faire face à ces récalcitrants.