Table ronde des investisseurs au Burundi : Un appel d’Olusegun Obasanjo à la bonne gouvernance

Lors de la table ronde des investisseurs qui se tient du 5 au 6 décembre 2024, l’ancien président nigérian Olesegun Obasanjo a souligné l’importance de la bonne gouvernance et de la sécurité pour attirer les investissements étrangers. Dans ses déclarations, il a insisté sur le fait que les investisseurs ne mettent pas leur argent n’importe où.

"Les investisseurs choisissent soigneusement leurs destinations d’investissement. Si un pays ne facilite pas les investisseurs, ils n’y mettent pas les pieds", a déclaré Obasanjo, rappelant que la confiance est essentielle pour créer un climat d’investissement propice. Il a évoqué le besoin de traiter les investisseurs avec respect et de leur offrir un environnement stable où ils se sentent en sécurité.

L’ancien président a également mis en exergue l’importance des fondements du développement. Selon lui, les pays qui ont réussi à se développer sont ceux qui ont posé des bases solides. « La bonne gouvernance et le renforcement de la sécurité sont essentiels pour attirer les investisseurs, car personne ne souhaite risquer sa richesse dans un environnement instable », a-t-il ajouté.

Mise en garde contre les dangers de la corruption

Il a affirmé qu’aucun pays en proie à la corruption ne peut espérer se développer. Il a souligné que souvent, les perceptions des investisseurs étrangers sur la corruption d’un pays sont plus précises que celles de ses propres citoyens.

Ce dialogue de haut niveau, qui se déroule dans le nouveau bâtiment Agateka au palais des congres de Kigobe, a rassemblé des investisseurs de divers horizons, y compris la Belgique, la Russie, le Bénin, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Qatar, la Chine, la Corée du Sud, le Japon, la Turquie, Oman, le Koweït, le Canada, les États-Unis, la France et les Pays-Bas. Le président burundais Evariste Ndayishimiye a accueilli la réunion avec l’espoir que les participants repartent convaincus de l’importance d’implanter leurs entreprises au Burundi, surtout dans les secteurs des mines, du tourisme et de l’agriculture.