Burundi:La cherté de la vie met les droits de l’Homme à rude epreuve au Burundi

A l’occasion du 10 décembre 2024, journée internationale des droits de l’Homme, Vianney Ndayisaba, à la tête de l’organisation de défense des droits de l’Homme ALUCHOTO, a lancé un cri d’alarme sur la situation préoccupante des Burundais.
Selon Ndayisaba, les vies des citoyens sont loin d’être satisfaisantes.
Il souligne que les prix des produits de première nécessité, tels que la nourriture et les boissons, ont connu une augmentation vertigineuse de 60%. Cette flambée des coûts a plongé de nombreux Burundais dans une précarité insupportable, rendant le quotidien de millions de familles de plus en plus difficile.
Face à cette crise, Vianney Ndayisaba appelle le Gouvernement du Burundi à prendre des mesures significatives pour garantir et promouvoir les droits humains, considérés comme le socle d’une gouvernance efficace. "Le gouvernement devrait renforcer le pouvoir judiciaire et les règles de la justice", a-t-il affirmé, en mettant en garde contre les abus de pouvoir sous des erreurs judiciaires qui sont souvent évoquées.
Parallèlement, le professeur Anaclet Nzohabonayo, le vice-président de la commission nationale indépendante des droits de l’Homme a exprimé des inquiétudes lors d’une conférence de presse. Il a évoqué les conflits fonciers en cours et la montée des prix des denrées alimentaires, soulignant l’urgence d’une intervention pour protéger les droits des citoyens et maintenir la paix sociale.
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