La discrimination envers les femmes est une réalité au Burundi.

A la veille des élections prochaines de 2025 la coalition des femmes pour le monitoring électoral et la démocratie COFED déplore la stigmatisation envers les femmes depuis longtemps. Isabelle Kezumuryango indique que les femmes sont à mesure de contribuer au développement du pays. Elle demande à cet effet aux hommes de couper court avec ce comportement de discrimination et d’aider les femmes à se relever pour qu’elles sentent soutenues ce qui leur permettant à démontrer la capacité qu’elles ont en elles comme elles le font dans leurs familles.
La coalition des femmes pour le monitoring électoral et la démocratie COFED regrette que les femmes ne soient pas représentées dans les instances de prise des décisions depuis des années. Isabelle Kezumuryango représentante légale de cette coalition parle de la discrimination faite aux femmes qui il faut combattre a tout prix.
Isabelle Kezumuryango fait savoir que la situation est aggravée par le comportement des hommes qui se cachent derrière la culture pour occuper tous les postes du pays. L’exemple qu’elle donne est celui de la constitution des listes bloquées pour les élections. Comme ces dernières sont confectionnées par les hommes, les deux première places sont occupées par les hommes et les se verront a la 3è position d’autres à la 7è ou 8è.
La représentante de la COFED estime que les femmes aussi sont capables et peuvent contribuer dans le développement du pays mais signale que cette discrimination qui est manifestée de la part des hommes constitue un handicap majeur qui empêche les femmes à accéder aux différents postes du pays.
Isabelle Kezumuryango demande à cet effet les hommes de couper court avec ce comportement et de porter plutôt une main aux femmes afin qu’elles se relèvent pour aider dans le développement du pays car selon cette actrice de la société civile le changement des mentalités est un processus tout en insistant sur la capacité des femmes avec un exemple de l’importance de la femme dans une famille. Elle rappelle que l’absence de la femme dans une famille entrave l’économie familiale.
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