Burundi-BHRI : La violence politique s’intensifie

Depuis le début de la campagne électorale, beaucoup d’arrestations, d’assassinats et d’enlèvements des membres des partis politiques de l’opposition, se sont multipliés dans plusieurs coins du pays. Les défenseurs des droits de l’homme craignent une aggravation après les élections.

" Si rien n’est fait dans l’immédiat, une nouvelle escalade de violence pourrait avoir lieu" a souligné l’Initiative pour les Droits Humains au Burundi (BHRI), dans un communiqué sorti ce lundi.
Cette ONG se fonde sur le fait que la campagne électorale au Burundi pour les élections du 20 mai prochain, a été émaillée de violences.
" Plusieurs meurtres, beaucoup d’arrestations, et des enlèvements ont marqué la campagne "
indique l’ONG.

L’inertie des acteurs internationaux inquiète

L’Initiative pour les Droits Humains au Burundi se dit inquiète de l’inertie des acteurs internationaux qui n’ont pas réagi face à des violences politiques commises au Burundi spécialement contre les membres des partis de l’opposition. Les tensions entre le CNDD-FDD et le CNL ont causé des affrontements violents et fait beaucoup de blessés au cours de la campagne.

L’ONG regrette que la justice qui devrait jouer son rôle, s’est montrée partiale en condamnant les membres de l’opposition alors qu’en réalité ce sont des imbonerakure qui font des bavures.
L’Initiative pour les Droits Humains au Burundi demande au gouvernement, à la CENI, à la justice, et aux administratifs de faire preuve de neutralité et punir les fautifs, quels qu’ils soient.

Aux acteurs internationaux, la BHRI demande de sortir des déclarations publiques et fermes contre les violences qui risquent de s’aggraver après les élections de ce mercredi 20 mai 2020.