Appel à une utilisation efficace de l’aide de la Banque mondiale au Burundi

L’ONG locale PARCEM appelle le gouvernement burundais à garantir que les 168 millions de dollars d’aide récemment octroyés par la Banque mondiale soient utilisés de manière optimale, conformément aux objectifs définis.
Cette aide vise à soutenir trois projets clés, notamment la construction du barrage de Jiji Mulembwe, fournir une source d’électricité durable à la population de la province de Bujumbura et contribuer à la lutte contre les effets du changement climatique.
Faustin Ndikumana, directeur exécutif de PARCEM, revient sur problème récurrent : bien que des fonds importants soient alloués, seule une fraction, souvent entre 10 et 20 %, est effectivement utilisée à la fin de l’année. Cette situation soulève chez PARCEM, des inquiétudes quant à la gestion des ressources et à l’efficacité des projets de développement. Ndikumana appelle donc le gouvernement à investir dans des experts qualifiés, y compris des spécialistes internationaux, pour garantir une utilisation adéquate et efficace de l’aide.
Renforcement des capacités institutionnelles
Ndikumana insiste également sur l’importance de la capacité des institutions burundaises. Actuellement, le pays obtient des scores faibles, ce qui limite l’accès à des financements supplémentaires. Pour remédier à cette situation, il appelle à une collaboration renforcée avec la Banque mondiale afin d’améliorer ces scores. Un meilleur positionnement permettrait au Burundi d’accéder à des financements supplémentaires, tels que les 500 millions de dollars qui peuvent être reçus par d’autres nations.
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