Burundi:12 ans après l’incendie du marché de Bujumbura, l’Olucome dénonce un manque de leçons tirées

Le 27 janvier 2013, un tragique incendie a ravagé le marché central de Bujumbura, laissant des cicatrices profondes dans la mémoire collective du pays. Douze ans plus tard, l’organisation Olucome tire la sonnette d’alarme : aucune leçon n’a été apprise de cette catastrophe.
Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire nationale de lutte contre les malversations économiques, a souligné lors d’une conférence de presse ,de ce lundi que l’incendie a entraîné la perte de 20 % de l’économie nationale et touché plus de 5 000 commerçants. Malgré l’ampleur de la catastrophe, aucune enquête n’a été menée pour déterminer les causes réelles de l’incendie, laissant la communauté dans l’incertitude.
Selon cet activiste, les marchés du pays continuent d’être construits sans un système architectural adéquat. Rufyiri a noté qu’il n’existe pas de routes d’accès pour les camions de pompiers dans de nombreux marché, ce qui complique toute intervention en cas d’urgence. En comparaison, les marchés privés, tels que celui de "Kwa Siyoni", présentent une organisation bien supérieure, garantissant des accès sécurisés et une meilleure gestion des déchets.
Un autre point préoccupant soulevé par Olucome est l’absence d’extincteurs à proximité des marchés. Our l’Olucome, cette négligence représente un risque inacceptable pour la sécurité des commerçants et des clients.
Olucome appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes pour protéger les marchés et à mettre en place une équipe indépendante pour enquêter sur les accidents.
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