Lors du 24ème Sommet de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) qui a eu lieu virtuellement le 29 janvier 2025, les dirigeants de la région ont exprimé leur préoccupation face à l’escalade des violences en République démocratique du Congo.

Le sommet rassemblait les chefs d’État du Kenya, du Burundi, du Rwanda, de la Tanzanie, de la Somalie et du Soudan du Sud et visait à aborder la crise humanitaire qui sévit en République Démocratique du Congo (RDC), notamment dans l’est du pays, où les pertes de vies humaines, particulièrement parmi les femmes et les enfants, ont suscité de vives inquiétudes. Le dirigeants de l’EAC ont appelé le gouvernement congolais à protéger les représentants diplomatiques et leurs biens, suite à des incidents où des manifestants ont attaqué des bâtiments d’ambassades à Kinshasa.

Dans une déclaration à l’issue du sommet, les chefs d’État ont insisté sur l’importance d’un cessez-le-feu immédiat et sans condition pour permettre l’acheminement d’une aide humanitaire nécessaire aux populations touchées par le conflit. Ils ont également convenu de tenir une réunion avec leurs homologues de la SADC pour discuter des prochaines étapes vers une résolution pacifique.

Le président congolais absent

Cependant, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, n’était pas présent lors de ce sommet. Néanmoins, dans un discours prononcé le même jour, il a fait part de son espoir pour l’avenir de la RDC, affirmant que «  la RD Congo passera cette tempête  » Il a également annoncé des offensives militaires pour contrer les menaces du M23 et de l’armée rwandaise.

Soulignant que ces tensions pourraient avoir des répercussions sur toute la région des Grands Lacs, le président Tshisekedi a exprimé sa frustration face à l’absence de soutien de la communauté internationale dans cette crise.