Nduta : Des réfugiés enlevés et arbitrairement arrêtés

Depuis les élections du vingt mai dernier, les disparitions forcées se sont intensifiées au camp des réfugiés burundais qui sont en Tanzanie. Ils craignent le retour forcé dans leur pays.

"Ici au camp, trois personnes ont été enlevées depuis trois semaines" indique un réfugié.
Ces enlèvements s’opèrent pendant la nuit et les réfugiés accusent les autorités tanzaniennes qui seraient à la base de ces disparitions.
"Si la Tanzanie ne veut pas de nous, qu’elle nous laisse choisir un autre pays d’asile"déclare avec émotion un autre réfugié.

Ces réfugiés déplorent avec angoisse le silence qu’affiche le Hcr face à de tels comportements au moment où la Tanzanie viole les textes de droits internationaux régissant les réfugiés que ce même pays a ratifiés.

Léopold Sharangabo, vice-président du Collectif des associations de défenseur des droits de l’homme et des personnes vivant dans des camps des réfugiés Cbdh/Vicar, regrette que la police tanzanienne refuse les accusations alors que "ce sont des faits irréfutables qui se font très souvent au grand jour" ajoute-t-il.

Au N