RDC : Des militaires burundais accusés de vol de bétail pour "affamer" les Banyamulenge à Kajembwe

De graves accusations pèsent sur l’armée burundaise (FDNB) opérant en République Démocratique du Congo (RDC). Selon des informations rapportées, la Force de Défense nationale du Burundi serait impliquée dans le vol d’une centaine de vaches appartenant à la communauté Banyamulenge dans la zone de Kajembwe, sur les hauts plateaux d’Uvira, province du Sud-Kivu, ce lundi 20 octobre 2025.

​Cet incident survient trois jours seulement après que les mêmes forces burundaises auraient brutalement mis en place un blocus, empêchant les Banyamulenge de la région de Minembwe d’accéder aux marchés locaux pour s’approvisionner en vivres.

​Les vaches volées auraient été remises à des groupes armés locaux qualifiés de complices, notamment les milices Wazalendo de Kikozi et Kihamba. Ces bêtes seraient ensuite acheminées vers les marchés de villes sous contrôle du gouvernement congolais, et potentiellement vers Bujumbura, la capitale burundaise, afin, selon la source, « d’engraisser les poches de ces voleurs d’État ».

​La source dénonce l’action de l’armée burundaise comme étant une « milice de pillards sans honneur ni scrupules » et qualifie cette stratégie d’« abjecte », visant à « affamer et exterminer les Banyamulenge ».

​« Quelle infamie ! L’armée burundaise, ces hyènes affamées de sang et de bétail, perpétue une stratégie abjecte d’affamer et d’exterminer les Banyamulenge. Honte éternelle à ces criminels contre l’humanité ! Où est la justice internationale ? » s’insurge la source.

​Ces événements interviennent dans un contexte de tensions persistantes et de conflits intercommunautaires récurrents dans les hauts plateaux du Sud-Kivu, où la présence et le rôle des forces armées des pays voisins, y compris le Burundi, sont souvent sujets à controverse et à des accusations d’ingérence.

​Ni l’armée burundaise (FDNB) ni le gouvernement de la RDC n’ont fait de déclaration publique immédiate concernant ces allégations de vol de bétail et de blocus. La communauté internationale est interpellée face à ces violations présumées des droits humains et à l’impact des conflits régionaux sur les populations civiles congolaises