Réhabilitation de la RN9 : La Regideso déplore l’exclusion de la planification des travaux et les dégâts sur ses conduites

Les travaux de réhabilitation de la route nationale n°9 (RN9), entamés depuis le 1er juin 2024 entre Cotebu et la rivière Gikoma, suscitent la colère de la Regideso. Son directeur général, Albert Manigomba, a dénoncé publiquement les dommages causés aux infrastructures d’adduction d’eau de l’entreprise, affirmant que l’institution n’a jamais été impliquée dans la planification du projet.
« Nos conduites sont endommagées sans que nous soyons informés, parce que nous n’avons pas été intégrés dans la planification du projet », a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Il accuse les entreprises chargées des travaux routiers de négligence et pointe du doigt un manque de coordination qui affecte gravement l’approvisionnement en eau potable, notamment dans les quartiers Mutakura et Kinama.
Les témoignages des habitants confirment cette situation : difficultés d’accès à l’eau, longues coupures et parfois, une eau trouble et souillée lorsque le service est rétabli. En cause : la rupture régulière des canalisations par les machines de chantier.
Malgré tout, la Regideso affirme ne pas baisser les bras. L’entreprise assure qu’elle répare les dégâts au fur et à mesure, tout en appelant à une meilleure collaboration interinstitutionnelle pour éviter que les projets de développement n’en compromettent d’autres.
Les riverains, eux, s’impatientent face à un rythme des travaux devenu très lent, malgré les promesses initiales.
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