L’ancien ministre burundais des Relations extérieures, Ezéchiel Nibigira, a officiellement pris ses fonctions à la tête du Secrétariat exécutif de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Cette nomination a été entérinée ce lundi huit septembre par les chefs d’État et de gouvernement réunis à Malabo, en Guinée équatoriale, lors du 7ᵉ sommet extraordinaire de l’organisation régionale.

Proposé par le gouvernement du Burundi dirigé par le président Évariste Ndayishimiye, Ezéchiel Nibigira succède à l’Angolais Gilberto P. Verissimo, qui vient d’achever son mandat. Le poste de secrétaire exécutif est tournant entre les États membres, pour un mandat unique de cinq ans.

Un parcours politique marqué par de hautes responsabilités

Figure bien connue de la scène politique burundaise, Nibigira a occupé plusieurs fonctions stratégiques : chef national des Imbonerakure, ambassadeur du Burundi au Kenya, ministre en charge de la Jeunesse. de sports de la culture et de l’Intégration régionale (notamment pour l’entrée du Burundi dans l’EAC), ministre des Relations extérieures, ainsi que député élu dans la province de Bujumbura.

Créée le 18 octobre 1983, la CEEAC œuvre pour le développement économique, social et culturel des pays d’Afrique centrale et pour la mise en place d’un marché commun régional.
Aujourd’hui, elle regroupe 10 États membres : l’Angola, le Burundi, la RDC, la République du Congo, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Tchad, Sao Tomé-et-Principe et la République centrafricaine.

Jusqu’au 7 juin 2025, le Rwanda en faisait également partie avant d’annoncer son retrait, dénonçant selon lui le non-respect des règles de l’organisation et la défense insuffisante de ses intérêts nationaux.