RDC/LUSENDA CAMP : SENSIBILISATION DES REFUGIES A L’AUTOFINANCEMENT

Depuis le début de ce mois d’octobre 2023, des rencontres sont régulièrement organisées par les autorités du camp de Lusenda à l’encontre des réfugiés. Parmi les messages figurent la sensibilisation à l’autofinancement et à la bonne cohabitation. Au moment où le HCR se heurte à des difficultés financières, les réfugiés doivent se débrouiller. Ils doivent également apprendre à vivre en symbiose, vu les situations d’insécurité qui secouent l’Est de la RDC, une région qui les heberge.

La récente rencontre a eu lieu ce mercredi 11 mars. L’équipe représentative des réfugiés était mobilisée pour leur parler de la vie en général au camp. Deux questions majeures étaient au menu du jour. Il s’agit de la sécurité et l’autofinancement. Olivier Iranzi, porte-parole et Représentant des réfugiés au camp de Lusenda, figurait parmi l’équipe porteuse de message. Il dit que le premier message était de sensibiliser à la cohabitation.

« Ça a été l’occasion de sensibiliser les réfugiés à la cohabitation surtout que la sous-région est minée par des divisions diverses et des conflits armés » a fait savoir Olivier Iranzi. Selon lui, les réfugiés doivent garder la cohésion sociale étant donné que la région où ils sont installés, l’Est de la RDC, est secouée par divers groupes armés estimés à une centaine. Pour cette raison, ils doivent faire attention pour ne pas être manipulés.

Un autre point qui a retenu l’attention des réfugiés, et sur lequel les représentants ont insisté, c’est l’autofinancement. Le HCR n’étant plus capable d’apporter son aide à tous les réfugiés, il les appelle s’autofinancer. « Le programme du HCR est sensibiliser tous les réfugiés du monde à exercer des activités d’autofinancement, parce que les moyens diminuent progressivement. S’autofinancer devient un impératif pour la survie des réfugiés » a rapporté Olivier Iranzi.

Le représentant des réfugiés du camp de Lusenda, demande aux organisations non gouvernementales, partenaires du HCR de faire en sorte que chaque réfugié gèrent en père de famille l’aide destinée aux réfugiés pour l’autofinancement. Il demande que chaque réfugié gère individuellement son dû.