Réfugiés burundais rapatriés : La CDH_VICAR dénonce un rapatriement forcé meurtrier depuis la Tanzanie

Coalition pour la Défense des Droits Humains Vivant dans les Camps de Réfugiés (CDH_VICAR) a lancé un appel vibrant à la communauté internationale suite aux rapports alarmants de tueries et de disparitions forcées de réfugiés burundais rapatriés de force de la Tanzanie. L’organisation non gouvernementale, basée au Canada, dénonce avec fermeté les méthodes coercitives utilisées par le gouvernement tanzanien pour contraindre ces populations à un retour qu’elle qualifie de non sécurisé.
Selon la CDH_VICAR, le gouvernement tanzanien a entrepris une politique de rapatriement forcé « à tout prix », recourant à des tactiques d’intimidation pour pousser les réfugiés burundais à quitter les camps. "La Tanzanie doit se souvenir qu’il existe des réfugiés burundais qui ne peuvent pas rentrer sans garanties pour leur sécurité", a déclaré un porte-parole de la CDH_VICAR. "Ces personnes craignent pour leur vie et leur liberté, et ces craintes sont fondées."
L’organisation a recueilli des témoignages glaçants de personnes ayant tenté de retourner au Burundi et qui, une fois sur place, ont été victimes de graves violations de leurs droits. Des cas de tueries ciblées, de disparitions forcées et d’autres actes de violence ont été rapportés, jetant une ombre sur le processus de rapatriement et soulignant le danger persistant pour ceux qui retournent sans un cadre de protection adéquat.
La CDH_VICAR insiste sur le fait que le retour des réfugiés doit être volontaire, sûr et digne, conformément au droit international. L’organisation appelle le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et les autres instances internationales à intervenir de toute urgence pour mettre un terme aux rapatriements forcés et garantir que la sécurité des réfugiés soit la priorité absolue.
"Le monde ne peut pas rester silencieux face à cette tragédie. Ces vies innocentes ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel de la politique", a ajouté le représentant de la CDH_VICAR, exhortant le gouvernement burundais à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ses citoyens rapatriés et à ouvrir une enquête transparente sur les violations des droits de l’homme signalées.
Cet appel à l’aide de la CDH_VICAR souligne l’urgence de la situation et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les réfugiés burundais qui ont fui leur pays et sont maintenant contraints à un retour périlleux. La communauté internationale est interpellée pour agir avant que d’autres vies ne soient perdues.
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