Burundi : des inquiétudes sur la baisse du niveau scolaire après le concours de 9e année

La récente fixation des seuils de réussite pour les élèves de 9e année continue de susciter des réactions. Pour Jean Samandari, président de la coalition d’associations « Bafashe Bige », la baisse constante du niveau requis pour passer au secondaire met en péril l’avenir de l’éducation au Burundi.
« Un élève qui termine la 9e année avec de faibles résultats aura beaucoup de difficultés à atteindre 50 % à l’examen d’État. Pourtant, ce seuil est indispensable pour obtenir le Diplôme d’État et accéder à l’université.", alerte Me jean Samandari president de la Coalition Education pour Tous Bafashebige.
Selon lui, le constat est préoccupant : les notes minimales exigées pour réussir le concours de 9e année sont désormais inférieures à 50 %. Une tendance qui, d’après lui, traduit une régression de la qualité de l’enseignement.
« D’année en année, le seuil baisse. Bientôt, on acceptera des élèves ayant seulement 20 %, voire 10 %, ce qui est alarmant », a-t-il ajouté.
Jean Samandari appelle le gouvernement à ouvrir le débat et à associer toutes les parties prenantes pour redresser la situation : « L’éducation est un secteur vital pour le pays. Il faut agir avant que la situation ne devienne irréversible. »
Cette prise de position relance le débat sur les réformes éducatives engagées ces dernières années, au moment où le Burundi cherche à améliorer les performances de son système scolaire et à préparer ses jeunes à des études supérieures compétitives.
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