DROITS DE L’HOMME : LE CENTRE RAOUL WALLENBERG PREOCCUPE PAR LA DEGRADATION DES DROITS HUMAINS AU BURUNDI.

Profondément engagée dans la défense des droits humains au niveau mondial, le CRWDP surveille depuis plusieurs années la situation des droits de la personne au Burundi. Le constat est amer et alarmant. Il en appelle au gouvernement burundais d’opérer des réformes concrètes pour garantir les droits fondamentaux au Burundi.
Les observations faites par cette organisation internationale ont abouti au constat que des cas de violations des droits humains, les disparitions forcées etc ., sont une réalité dans le pays. « Le CRWDP observe l’intensification des violations des droits fondamentaux, telles que la répression des voix dissidentes, les disparitions forcées, et l’usage de la délation comme méthode de contrôle. Depuis l’arrivée au pouvoir du Président Évariste Ndayishimiye en 2020, la "loi du silence" règne en maître, avec des défenseurs des droits humains, journalistes, et avocats régulièrement menacés et emprisonnés ». Indique le centre.
Cette organisation fait savoir aussi que sa mission est d’alerter et qu’elle suit de près la situation grâce à sa collaboration avec les ONG locales dont SOS Torture /Burundi. « En tant qu’ONG, notre mission est d’alerter le gouvernement canadien et la communauté internationale sur cette crise urgente. Nous surveillons la situation grâce à des rapports réguliers et une collaboration étroite avec des organisations locales et internationales, tel que SOS-Torture / Burundi, et avec notre collaborateur émérite du CRWDP, Maître Armel Niyongere. »Poursuit-elle
« Une crise oubliée alors que tous les signaux sont au rouge »
Le centre Raoul Wallenberg pour les droits de la personne dit engagé dans la sensibilisation de la communauté internationale pour qu’elle intervienne parce que la situation est alarmante au Burundi. Il appelle à une action concrète et concertée « Cela fait longtemps que nous travaillons ensemble et que nous souhaitons sensibiliser le Canada, ainsi que la communauté internationale, à la situation du Burundi, qui devient une crise oubliée, alors que tous les signaux sont au rouge. »
Nous appelons à une action concertée, en conditionnant tout soutien diplomatique et économique à des réformes concrètes garantissant le respect des droits fondamentaux au Burundi. Ensemble, nous pouvons faire entendre la voix des Burundais et œuvrer pour mettre fin à cette répression ». Conclut le centre Raoul.
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