La climatisation en panne au salon VIP de l’aéroport de Bujumbura fait honte au Burundi, selon un diplomate et des voyageurs

BUJUMBURA – La chaleur étouffante et la climatisation défaillante au salon VIP de l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura font l’objet de vives critiques. Un diplomate expert en résolution de conflits, qui a récemment visité le pays, a exprimé son étonnement et sa déception face à cette situation qu’il juge "inconcevable".
Selon le diplomate, qui a tenu à rester anonyme, le salon VIP était un véritable four, avec une température dépassant les 35 degrés Celsius, ce qui est particulièrement problématique pour les voyageurs. Il a déploré le manque de professionnalisme des services de l’aéronautique, pour qui une telle situation semble être la norme.
"L’aéroport est la vitrine numéro un du Burundi," a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’offrir une expérience de qualité aux visiteurs pour projeter une image positive du pays.
Les commentaires du diplomate font écho à l’indignation de nombreux voyageurs qui se plaignent régulièrement de l’état des infrastructures de l’aéroport, souvent perçu comme l’un des moins performants d’Afrique de l’Est.
Jules Uwigenga, candidat indépendant à la présidence, a également réagi à cette situation sur les réseaux sociaux. "Que ce soit pour les salons Départs/Arrivées, des réformes s’imposent !" a-t-il écrit, appelant à une modernisation des installations.
Il a ajouté qu’il espérait que le projet d’extension en cours de l’aéroport puisse remédier à ces problèmes, notamment en améliorant les infrastructures et en renforçant la formation des ressources humaines pour un meilleur service. "Nos excuses à l’excellence sont illégitimes," a-t-il conclu, un message qui résonne avec la frustration des voyageurs et des observateurs.
Un aéroport qui traîne en queue de peloton
L’aéroport Melchior Ndadaye a souvent été pointé du doigt pour ses lacunes. En plus des problèmes de climatisation, les voyageurs se plaignent du manque de modernité et de l’état général des lieux. Cette situation nuit non seulement à la réputation du Burundi sur la scène internationale, mais elle affecte également l’expérience de ceux qui visitent ou transitent par le pays.
Alors que les autorités aéronautiques n’ont pas encore commenté publiquement cette affaire, la pression monte pour qu’elles agissent rapidement. Une modernisation des infrastructures de l’aéroport, ainsi qu’une amélioration de la qualité des services, sont considérées comme des étapes essentielles pour faire de la capitale burundaise une porte d’entrée digne de ce nom.
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