Le M23 se montre inflexible : le retrait des zones qu’il contrôle n’est pas négociable. Cette position, martelée à maintes reprises par le mouvement, souligne leur détermination à ne pas revivre le passé de réfugiés et d’apatrides. Ils considèrent désormais ces territoires comme leur foyer, un lieu qu’ils ont réintégré après des années d’exil.

Dans un récent communiqué officiel relayé par son porte-parole, Lawrence KANYUKA, l’AFC_M23 a exprimé sa vive inquiétude concernant une offensive militaire en préparation au Sud-Kivu, accusant le Burundi d’y être activement impliqué.
Selon les informations fournies par M. KANYUKA, un bataillon conséquent de 520 militaires burundais, équipé d’armement lourd, aurait été déployé en renfort des troupes déjà présentes en République Démocratique du Congo (RDC).

La déclaration officielle de l’AFC/M23, par la voix de Lawrence KANYUKA, insiste sur le fait que le régime de Kinshasa persiste dans ses offensives militaires malgré les efforts de paix en cours à Doha.

Face à ces attaques, l’organisation réaffirme son engagement indéfectible à protéger les populations civiles et à neutraliser toute menace à sa source. Le M23 se dit déterminé à ne pas céder à l’intimidation ni aux tactiques d’un régime qu’il qualifie d’illégitime et sanguinaire, l’accusant de sacrifier la paix à des intérêts égoïstes.